Une ordonnance parentale est d’une matière civile et non criminelle. Si votre enfant n’est pas en danger immédiat, un agent de police ne pourra pas intervenir directement dans une situation où l’autre parent refuse de respecter une décision judiciaire, malgré le fait que vous ayez une ordonnance qui précise qu’un policier peut intervenir.
Dans certains cas, la police acceptera de faire une vérification de bien-être d’un enfant « wellness check ». Le but de cette vérification est d’assurer que l’enfant est en sécurité, mais il est possible que le policier puisse tenter de convaincre l’autre parent de respecter l’ordonnance parentale. Cependant, si l’autre parent refuse de parler avec la police ou de suivre l’ordonnance parentale, le policier ne pourra pas intervenir directement pour assurer le respect de l’ordonnance. De la même façon, si vous contactez le bureau de protection des enfants, un agent de protection peut recevoir votre plainte, mais un travailleur social va seulement intervenir s’il a des motifs raisonnables et crédibles de penser que votre enfant est victime de maltraitance émotionnelle ou physique.
Lorsqu’un parent allègue que l’autre parent refuse, sans raison valable, de respecter l’ordonnance parentale, ce parent doit déposer une demande à la cour en vertu de l’article 40 de la Parenting and Support Act en moins de 12 mois de la date du refus du temps parental. Les facteurs dont un juge doit tenir compte pour déterminer si un refus de temps parental était injustifié sont :
Si un juge conclut que le refus de temps parental était injustifié, il peut prévoir dans une nouvelle ordonnance, entre autres :
Dans certains cas, il se peut que la Cour modifie l’ordonnance parentale pour changer la responsabilité décisionnelle, l’exercice de temps parental, ou les deux.
Mise à jour par un avocat d'Accès justice en septembre 2024