La situation économique des femmes est souvent différente de celle de leur conjoint. Elles gagnent en général moins d’argent et, par conséquent, elles contribuent moins aux régimes d’épargne-retraite (REÉR) et aux autres régimes de pension du Canada. Et puisque les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes, le peu d’argent qu’elles auraient mis de côté devra servir plus longtemps.
La planification financière n’est donc plus l’affaire exclusive des hommes mais doit également préoccuper les femmes.
Beaucoup de couples utilisent un compte conjoint pour payer les dépenses communes comme l’hypothèque ou le loyer, les services publics comme l’électricité et le téléphone, et la nourriture. Par contre, pour les épargnes, il est préférable d’avoir un compte personnel afin d’avoir un meilleur contrôle sur la situation financière personnelle.
Il faut cependant tenir compte que, lors d’un décès, les comptes personnels sont gelés jusqu’à la lecture du testament ou, s’il n’y a pas de testament, jusqu’à l’administration de la succession, ce qui peut prendre un certain temps.
En utilisant la carte de crédit de son conjoint, une femme n’établit pas son propre crédit. Plusieurs femmes ont ainsi eu de la difficulté à avoir accès au crédit à la suite du décès de leur mari ou à la suite d’un divorce. De plus, dans le cas d’un divorce, les deux conjoints sont également responsables de s’acquitter des dettes figurant sur une carte de crédit conjointe. Il est donc important d’avoir une carte de crédit à son nom.
Une institution financière fera crédit à une personne employée, dans la mesure où elle vous considère comme un bon risque. D’après la loi provinciale relative à la protection du consommateur, la Consumer Protection Act, aucune institution financière n’a le droit de refuser le prêt à une personne en raison de son sexe ou de son état civil.